Juges photos et mouvements du  /11/02    7/09/04  2/09/05  23/02/05   3/03/06   15/07/06     Jean-Michel COUTIN  15/11/07 juin 2008  juillet 2008 janv.2009  nov.2009   janv.2010   juillet 2010 ... ? 2016     2017     Déc 2021     ...  2024  
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      Clic sur ce parallèle avec l'extrait d'une émission   
      Suite sur : http://eso-news.blogspot.com/2010/07/vraiment-vraiment-plein-le-cul-basta.html 
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      Cambriolage au casino d'Uriage -         Selon le procureur Jean PHILIPPE de Grenoble      Des armes de guerres dans les banlieues ! 
              Quatre avis ? DL du 17 juillet 2010 / Khaled Satour un voisin / BBC et mon avis :  
        La France a la plus forte communauté musulmane d'Europe parmi laquelle se trouve une majorité d'exclus des richesses du pays.  
        La France a la plus forte communauté Juive d'Europe qui tient des postes clés dans le pays : élus, avocats, banques, ... 
        Une laïcité prônée par les francs-maçons dans un  pays à l'origine soudé en son peuple par la religion catholique. 
        Un Cocktail explosif ! Les musulmans ne se comporteraient-ils pas comme les 3 % de résistants français de la dernière guerre qui ont pris le maquis pour préserver des droits à l'égalité et à la  liberté ou comme les révoltés de 1789 ?  
        Dans un contexte où nos institutions fonctionnent comme au moyen âge où les seigneurs prélèvent sur le peuple en toute impunité avec la protection de magistrats. Des biens attribués avant les audiences du tribunal, et, M. Jean Philippe (ci-dessous) procureur de la République ne veut rien savoir sur les notaires escrocs ! Des élus  se partagent les biens de milliers de citoyens de France comme dans l'affaire BETTENCOURT ! Des pistonés (compétents ou pas) se partagent les postes bien rémunérés ! 
        Les procureurs refusent de traiter la délinquance financière qui est à l'origine de la ruine du pays, du chômage, de l'absence de ressources des plus pauvres et des dérives. Par la quasi impunité de certains  milieux, il semblerait que la proportion de truands soit beaucoup plus élevée parmi les élus, avocats, juges, notaires, huissiers, gendarmes, ... que dans le reste de la population ! A cause de leurs trafics mafieux je vie depuis plus de 10 ans du RMI ! et nous sommes des milliers ainsi à nous battre à temps pleins contre ces dérives - Désastre qui profite à une caste de privilégiés qui abusent de leurs pouvoirs. 
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          Extrait ci-joint de la version officielle relayée par le Dauphiné Libéré  | 
         
       
      _________________________________________________________________________________________              L'avis d'un voisin habitant juriste Khaled Satour sur le Blog : http://contredit.blogspot.com/2010/07/la-villeneuve-de-grenoble-une-cite-sous.html 
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        Il y a la vision d'un reporter étranger de la BBC sur place :  http://www.menapress.org/ 
        Grenoble ou le cimetière des rêves (info # 011907/10) 
        Exclusivité 
      lundi, 19 juillet 2010 
      Par Patricia La Mosca, envoyée spéciale à Grenoble 
      Je me trouve à Grenoble depuis samedi matin, soit un peu plus de 24 heures après 
        le déroulement du fait divers servant de prétexte à cette "petite guerre 
        civile", comme je l’ai entendu appeler par des responsables sécuritaires. 
      Depuis, l’entrée dans le quartier de la Villeneuve ressemble à l’accès à Gaza ; 
        les véhicules sont systématiquement fouillés, leurs passagers brièvement interrogés. 
      250 CRS ainsi que deux commandos d’élite de la police, le GIPN et le RAID, se 
        sont positionnés aux points stratégiques de la cité. Ils portent des gilets 
        pare-balles et des armes de guerre. Certains sont des snipers, reconnaissables 
        au fin fusil à trépied, surmonté d’une grosse lunette qu’ils utilisent. 
      Face à eux, des grappes de jeunes gens qui palabrent, les mains nues, mais les 
        regards chargés de menaces et de haine. 
      La Villeneuve a cela d’étonnant que l’endroit est plutôt joli et sympathique, 
        surtout lorsqu’on ne s’approche pas des cages d’escaliers. Ici, contrairement à 
        la plupart des zones de non-droit que j’ai eu l’occasion de visiter, il y a 
        visiblement eu une recherche architecturale. 
      Les maisons ne sont pas alignées symétriquement, elles ne sont pas semblables, 
        ce ne sont pas des poulaillers comme on en a vus ailleurs, et les avenues 
        verdoyantes dans lesquelles – habituellement – circulent les tramways aèrent la 
        ville. 
      Peu de confrères journalistes... exécrable couverture médiatique des événements. 
        Partout c’est la langue de bois qui domine, à croire que la langue française 
        manque de mots. 
      Peu de reportages aux journaux télévisés, dépouillés, hors sujet, plus éloignés 
        des acteurs de l’actualité que lorsqu’on mentionne un incident à Bethlehem. Ca 
        n’a pas l’air de se passer en France. 
      L’homme qui a attaqué le casino d'Uriage-les-Bains, au fusil mitrailleur, avec 
        un complice, est uniformément présenté tel un "délinquant" ou un "braqueur". Son 
        nom figure sur les dépêches d’agences et les articles, il s’agit de Karim Boudouda. 
      Multirécidiviste à 27 ans, condamné trois fois aux assises, on peine à saisir ce 
        que cet individu faisait en liberté. C’est à croire qu’il a commencé ses 
        braquages à l’âge de dix ans ? 
      Boudouda est le seul individu du quartier de la Villeneuve, après quatre jours 
        d’affrontements, dont le nom ait été révélé. 
      Les autres acteurs (des centaines, non des dizaines) de la tragédie sont tous 
        anonymes pour la presse, sans visages, sans motifs, sans stratégie et sans 
        dénominateurs communs. On a réussi la stérilisation totale des événements 
        gravissimes qui secouent ici la France depuis quatre jours ; on est parvenu à 
        réaliser le tour de force de vider ce soulèvement armé de toute substance, de 
        tout point de référence que le public pourrait reconnaître. 
      Ca se résume officiellement à la bataille que livrent des défenseurs de l’Etat, 
        faisant bloc autour du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, qui a déclaré, 
        samedi, sous mes yeux à Grenoble, qu'il souhaitait "rétablir l'ordre public et 
        l'autorité de l'Etat au plus vite et par tous les moyens". 
      Mais ils guerroient contre des martiens : des gens sans identité, des fantômes, 
        des "émeutiers" que le téléspectateur a l’interdiction de voir de près. 
      Hortefeux, la peur au ventre, a commis l’acte "incontestablement héroïque" de 
        pénétrer dans la Villeneuve. Même entouré d’un véritable mur de séparation 
        mobile, il n’est toutefois demeuré dans la cité que... sept minutes, montre en main. 
      Guerre ? Pas à en croire les confrères, s’efforçant – vous l’aurez compris – de 
        minimiser l’affrontement, titrant, bilan après bilan : "La nuit a été plus 
        calme", "La nuit a été calme", etc. A les lire et à regarder les chaînes 
        nationales, je me demande par moments ce que je suis venue faire en Isère hors 
        de la saison du ski. 
      Certes, mais jusqu’à samedi soir, en matière d’affrontements armés, les 
        confrères, avec insistances, se bornaient à parler d’un individu isolé 
        (probablement un lunatique), qui, lors d’une manifestation, avait sorti un 
        pistolet de petit calibre. 
      "Ca fait chi... d’entendre des trucs comme celui-là", me glisse un policier, qui 
        m’a admise dans sa planque, pas longtemps après l’éclatement de cinq coups de 
        feu très distincts, pas loin de l’endroit où nous nous trouvons. 
      "Dites à vos lecteurs qu’ils tentent de nous descendre", me prie l’homme en 
        uniforme. Illustration : les deux projectiles de gros calibre tirés sur un 
        véhicule en mouvement de la BAC – la Brigade Anti-Criminalité -. C’était la nuit 
        dernière (dimanche à lundi), dans le "caaalme décrit pas mes collègues. 
      Les flics en ont très gros sur la patate à jouer les "cibles de fêtes foraines". 
        Les politiques ont certes parlé de rétablir l’ordre public par tous les moyens, 
        mais leurs ordres sont "faites gaffe de ne pas un abattre un autre, car la 
        situation échapperait à tout contrôle. Ne tirez que si votre vie est absolument 
        en danger !". 
      Alors ils essuient sans broncher, mais avec les boules. La nuit de samedi à 
        dimanche, que j’ai passée dehors, j’ai au moins entendu sept épisodes de tirs. 
        L’un semblait provenir d’une arme automatique, mais je ne suis pas une experte 
        en balistique. 
      Commando d’élite du GIPN 
      Groupe d’Intervention de la Police Nationale 
      L’un des délégués syndicaux des policiers, Daniel Chomette, a déclaré que ses 
        confrères "avaient atteint un seuil de rupture", et j’ai recueilli tous les 
      éléments nécessaires pour le confirmer. 
      Ce lundi, il n’y a que deux individus en garde à vue. Un troisième est détenu 
        pour un motif qui n’a rien à voir avec les émeutes. Toutes les autres personnes 
        appréhendées ont été relâchées ou sont sur le point de l’être. 
      On saisit à quel point la chasse et les moyens mis en œuvre ont été 
        improductifs, en considérant que 82 voitures (d’habitants du quartier) ont été 
        incendiées depuis vendredi, un tramway, trois gros véhicules de chantier, deux 
        centres de formation et plusieurs commerces, dont certains ont été pillés. 
      Deux suspects uniquement ? Forts, ces martiens ! 
      En vérité, c’est principalement le renseignement qui fait défaut, car la police 
        n’avait jamais considéré qu’elle devait se préparer à une confrontation armée. 
        Elle ne dispose pas non plus des moyens, des hommes et des ordres pour espionner 
        des citoyens français, nés français, sur le sol national. 
      Des martiens que les confrères se contentent d’appeler du même substantif : "les 
        jeunes". Les vrais jeunes n’ont pourtant rien fait pour mériter cette  
        comparaison peu flatteuse ni cette usurpation sémantique. Une usurpation qui 
        fait immanquablement penser, pour ceux qui suivent la Ména, à "activistes" et 
"militants" lorsqu’ils décrivent les terroristes du Hamas. La réalité ce sont 
eux qui la reconstruisent. 
      En fait, on se trouve en plein scénario d’autodestruction : un régime 
        démocratique et la presse protègent des agresseurs défiant leurs valeurs et les 
        règles de leur civilisation. 
      Dans le cas de Grenoble, on doit refuser, au risque de perdre son âme, d’entrer 
        dans toute discussion contenant la moindre justification de la rébellion, 
        violente et armée, menée par des membres de la communauté musulmane de la 
        Villeneuve. 
      Car si l’on accepte de lier le sort d’un gangster, s’attaquant au 
        fusil-mitrailleur à une salle de casino remplie de clients et de personnel, à 
        des revendications sociales ou politiques, et à l’usage d’armes à feu contre des 
        policiers, nous aurons cessé d’être. Non seulement en tant que Français, mais en 
        tant que société organisée tout court. 
      Il se planque où, l’autre avec son Karcher ? 
      Et le parti socialiste, avec son silence insupportable, complice, électoraliste ? 
      On dirait que le seul programme politique des formations modérées participe 
        désormais à ressusciter le Front National. 
      Quant à la parade d’Hortefeux, elle consiste, en vérité, à placer des caméras de 
        surveillance à des carrefours sensibles, et à éclairer les appartements du 
        quartier, toute la nuit durant, avec de forts projecteurs montés sur des 
        hélicoptères. 
      Les habitants innocents – en plus du stress qu’ils subissent – n’ont pas fermé 
        l’œil de la nuit. Ceux qui ne sont pas innocents et qui les terrorisent : on 
        n’en a rien à faire ! 
      A déclencher une insurrection armée au motif qu’un gangster multirécidiviste a 
      été abattu par la police après lui avoir tiré dessus, ils montrent qu’ils 
        refusent de se plier à la loi du pays qu’ils habitent ; il n’y a pas le début de 
        recherche de justice dans le comportement des séditieux. 
      Il y a la revendication de faire la loi, d’être la loi, partout où ils sont et 
        quoi qu’ils fassent, de remplacer l’Etat de droit par la loi des caïds des 
        quartiers. Ou, au moins, de tenir l’Etat hors de leurs royaumes de drogue et de 
        trafics. 
      Ce qui se déroule ces jours à Grenoble est un avertissement pour le moment à 
        moindres frais. Il y a des arsenaux d’armes de guerre dans les quartiers, des 
        membres de gangs qui ne craignent pas même les unités d’élite de la Police 
        française. 
      Des voyous qui ne paieront certainement pas pour les dommages qu’ils viennent 
        d’occasionner et qui s’élèvent à des millions d’euros. C’est nous qui raquons ! 
      Mais ce n’est pas cela qui importe réellement. Ce qui compte, c’est le défi qui 
        est lancé au gouvernement de ce pays, à ses juges, à ses partis politiques et à 
        ses citoyens. L’heure de vérité commence à sonner. 
      Les caïds des autres zones de non-droit se frottent les mains : les Français ont 
        peur d’eux. L’embrasement général n’est qu’une question de date, de déclencheur, 
        d’opportunité, de prétexte ; et la police, à en croire ce que m’ont dit ses 
        meilleurs éléments, n’est pas prête et se trouve en sous-effectifs. 
      Reste que la solution, s’il en existe une, n’est pas policière. Les forces de 
        l’ordre sont un moyen, non une issue, ne le perdons jamais des yeux. 
      Pas de yaka et de faukon dans cet article, il existe une véritable 
        problématique. Premier problème : ces gens s’asseyent sur notre espoir de les 
        intégrer dans les traditions et les règles de notre société. 
      Maintenant, ce sont eux, au contraire, qui entendent nous intégrer aux leurs. Et 
        ils ne cessent de le hurler ; si on ne les entend pas, c’est que mes confrères 
      sont sourds et prudents. Ils empêchent l’information de vous parvenir. 
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